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droit des femmes - Page 2

  • 5 ans après #MeToo, la révolution des femmes iraniennes

    Edito  de Cartooning for peace du Jeudi 06 octobre 2022

    En octobre 2017, l’affaire Weinstein, dévoilée par le New York Times, donnait naissance à un mouvement de mobilisation planétaire pour dénoncer les violences et agressions sexuelles envers les femmes. Une libération de la parole salutaire, qui s’est incarnée sous le hashtag de ralliement #MeToo et a fait bouger les lignes, même si le combat reste d’une actualité brulante.

    Depuis plusieurs semaines, ce sont les femmes iraniennes qui conduisent elles aussi une révolution de taille. Depuis le décès tragique le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs pour avoir mal mis son voile et morte à l’hôpital dans des conditions plus que douteuses, le courage des femmes iraniennes force le respect : suivies par la jeunesse, elles se mobilisent dans la rue au péril de leur vie. Défiant la répression ultra-violente du régime, elles ôtent leur voile, se coupent les cheveux pour exiger la liberté qu’elles n’ont pas et dénoncer la dictature des Mollahs… jusqu’à la renverser ?

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  • Manifestez-vous pour la jeunesse iranienne réprimée !

    Pétition à l'initiative d'Amnesty International

    Les manifestations qui ont éclaté en Iran en réaction à la mort en détention d’une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini, sont réprimées dans la violence par les autorités iraniennes. Appelez la communauté internationale à agir dès à présent. 

    Le 13 septembre 2022, Mahsa Amini, une Kurde iranienne, visitait Téhéran avec sa famille. C’est là qu’elle a été arrêtée par la « police des mœurs » iranienne. Parce qu’elle portait mal son voile. Selon des témoins, elle a été violemment frappée dans un fourgon de police. Quelques heures plus tard, elle est tombée dans le coma et a été transférée à l'hôpital. La jeune femme de 22 ans est décédée trois jours plus tard. Sa mort a embrasé le pays.  

    La colère exprimée dans les rues montre ce que les Iraniennes et les Iraniens pensent de l'omniprésence de la "police des mœurs" et des lois abusives et discriminatoires sur le port obligatoire du voile dans la République islamique d’Iran. A la vague de manifestations largement pacifiques qui a gagné  tout le pays,les autorités répondent par la violence et tirent à balles réelles sur les manifestants.  

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  • Iran : les manifestations depuis la mort de Mahsa Amini violemment réprimées

    Le décès d’une jeune femme, arrêtée par la « police des mœurs » pour port du voile non conforme à la loi, a embrasé la jeunesse iranienne. Des protestations se répandent dans tout le pays et sont brutalement réprimées par les autorités iraniennes.

     

    Le drame de trop. Mahsa (Zhina) Amini est devenue un symbole de l'oppression des femmes exercée par la République islamique d'Iran et de la brutalité du régime.

    « Femmes, vie, liberté ! », voici l’un des slogans scandés dans les rues iraniennes. À cette vague de protestation largement pacifique, les autorités répondent par la violence pour réprimer les manifestants. On compte déjà huit morts et des centaines de blessés.

    Elle s’appelait Mahsa Amini  

    Elle avait 22 ans. Le 13 septembre, alors qu’elle visite Téhéran avec sa famille, la jeune kurde-iranienne est arrêtée arbitrairement par la « police des mœurs ». Elle porte mal son voile. Elle est alors embarquée par cette unité spéciale chargée de faire respecter des règles vestimentaires strictes, en vertu de la législation abusive, dégradante et discriminatoire imposant le port du voile pour les femmes depuis la révolution islamique de 1979.

    Des témoins expliquent que Mahsa Amini a été violemment battue lors de son transfert forcé dans un centre de détention à Téhéran. Elle tombe dans le coma et est transférée à l'hôpital. Elle décède trois jours plus tard. Sa mort embrase le pays.

    Depuis, la colère de la jeunesse iranienne explose. Le visage de Mahsa Amini est partout, son nom est scandé dans les rues. Des gestes symboliques accompagnent la protestation : des femmes se filment sur les réseaux sociaux en train de se couper les cheveux, d’autres vont jusqu’à brûler leur voile dans les rues.

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  • Journée du 28 septembre : le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

    Communiqué commun

    Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents Etats. À ce jour déjà 18 Etats interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

    Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

    Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.

    Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.

    En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est
    un droit.

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  • Arabie saoudite : condamnée à 34 ans de prison pour des tweets

    Publié le 19.08.2022 par Amnesty International

    En Arabie saoudite, Salma Al-Chehab, une doctorante de 34 ans, a été condamnée à 34 ans de prison pour son militantisme sur Twitter. Ce jugement inacceptable est un énième exemple de la répression féroce en cours dans le pays contre les militants et militantes pacifiques.

     

    Salma Al-Chebab a été prise pour cible pour avoir utilisé Twitter afin de suivre, de discuter et de soutenir des défenseures des droits des femmes, parmi lesquelles Loujain al-Hathloul. Cette dernière avait été emprisonnée à l’issue d’un procès contraire aux règles d’équité les plus fondamentales devant le Tribunal pénal spécial, pour « espionnage pour des instances étrangères » et « conspiration contre le royaume ». Loujain al-Hathloul a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2021, mais se trouve toujours sous le coup d’une interdiction arbitraire de voyager.  

    Pour sa part, Salma Al-Chebab a dans un premier temps été condamnée à six ans de prison à la mi-2022. Après son audience d’appel devant le Tribunal pénal spécial le 9 août 2022, un juge a prononcé contre elle une peine de 34 ans de prison à l’issue d’un procès manifestement inique. Ce jugement sera ensuite suivi d’une interdiction de voyager d’une durée de 34 ans à compter de la date de sa libération. 

    Salma al Chehab n’aurait pour commencer jamais dû être condamnée, mais faire passer sa peine de six à 34 ans de prison au terme d’un procès inique montre que les autorités ont l’intention de faire d’elle un exemple dans le cadre de leur répression implacable contre la liberté d’expression. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition. Les autorités saoudiennes doivent lui permettre de retrouver sa famille et de poursuivre ses études au Royaume-Uni.

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  • Etats-Unis : le droit à l’avortement menacé

    Edito du Jeudi 30 juin 2022 de Cartooning for peace

    Le vendredi 24 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a abrogé l’arrêt « Roe vs Wade » de 1973 qui garantissait le droit constitutionnel à l’avortement, provoquant une véritable onde de choc dans le monde entier.

    Le président Joe Biden a immédiatement déploré « une erreur tragique » qui « ramène littéralement l’Amérique 150 ans en arrière ». L’ONU, quant à elle, parle d’un « coup énorme porté aux droits des femmes et à l’égalité des sexes ». Les mouvements féministes ont immédiatement réagi par de nombreuses mobilisations de rue.

    La plus haute instance judiciaire du pays est contrôlée par la droite religieuse depuis que l’ancien président Donald Trump a nommé plusieurs juges ultra-conservateurs. Désormais, chaque Etat est libre d’autoriser ou non l’avortement sur son territoire. En quelques jours seulement, l’IVG est devenu illégal dans 9 Etats (l’Utah, l’Oklahoma, le Dakota du Sud, le Wisconsin, le Missouri, l’Arkansas, la Louisiane, le Kentucky et l’Alabama), accentuant ainsi les fractures déjà béantes de la société américaine.

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  • Etats-Unis et droit à l’avortement : un recul de 50 ans !

    Communiqué LDH

    Ce vendredi 24 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a annoncé la révocation de l’arrêt Roe vs Wade qui, depuis 1973, garantissait le droit à l’avortement dans le pays. Désormais, même si l’avortement ne devient pas formellement illégal, chaque Etat pourra décider de sa législation en la matière. Sur cinquante Etats, vingt-six à vingt-huit pourraient interdire l’avortement. A peine une heure après la décision de la Cour suprême, l’Etat du Missouri a d’ailleurs annoncé qu’il interdirait l’IVG. Et six autres ont, depuis, annoncé vouloir faire de même.

    Cette décision est scandaleuse à plus d’un titre : d’une part, l’égalité des droits entre toutes les femmes des Etats-Unis n’est plus garantie et, d’autre part, des droits durement conquis par les luttes des femmes sont balayés d’un revers.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’alarme du recul des droits des femmes aux Etats-Unis et du signal envoyé ainsi au monde entier. Les premières victimes de cette décision seront bien-sûr toutes les femmes, mais surtout les plus pauvres d’entre elles. Ce seront aussi toutes celles qui, dans le monde entier, y compris en Europe, se battent encore pour conquérir ces droits (sachant qu’une vingtaine de pays l’interdisent totalement, comme Andorre, tandis que de nombreux autres pays en restreignent drastiquement l’accès).

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