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droit des femmes - Page 2

  • Semaine du droit des femmes à Vouziers

    A l'occasion de la semaine des droits des femme, plusieurs actions et expositions sont proposées à Vouziers.

    droit des femmes,vouziers,expositionCe lundi a eu lieu l'inauguration de l’exposition participative et itinérante mettant en avant l’engagement des femmes en Argonne Ardennaise. Elle se compose de dix portraits noir et blanc de femmes du territoire, avec un commentaire de la personne photographiée.

    Elle est actuellement installée sur le pourtour de la place Carnot, où a eu lieu l'inauguration.droit des femmes,vouziers,exposition Une trentaine de personnes étaient présentes, venant pour la plupart des différents partenaires de l'initiative.

    Pour le FJEPCS, Marie-Christine Géant a souligné qu'il s'agissait de mettre en valeur l'engagement des femmes, que ce soit dans le domaine économique, associatif ou culturel.
    Elle a déclaré que seul un effort collectif pourra faire évoluer la situation actuelle. Pour cela, il faudra aussi changer la mentalité des hommes pour que les droits des femmes ne soient plus bafoués.
    droit des femmes,vouziers,expositionElle a aussi dit être convaincue qu'il ne fallait pas voir le combat féministe comme une prise de pouvoir contre les hommes, mais plutôt favoriser des relations de soutien mutuel et encourager des relations hommes-femmes basées sur le partage et le respect.


    La déléguée départementale aux droits des femmes a pris ensuite la parole. Anne- Marie droit des femmes,vouziers,expositionMorais a souligné l'importance de cette sensibilisation en milieu rural. Le site de la délégation départementale revient sur ce thème :

    Si les inégalités entre les femmes et les hommes touchent tous les milieux sociaux, les femmes en milieu rural sont confrontées à des difficultés supplémentaires et leur situation est souvent méconnue.
    droit des femmes,vouziers,expositionEn milieu rural, les femmes victimes sont plus isolées et les droits et les dispositifs de prise en charge sont moins connus. Le tissu associatif, les services publics et les professionnels de santé sont moins nombreux, moins accessibles et moins visibles, ce qui nuit au repérage et à la prise en charge des victimes.

    Par ailleurs, le risque d’être touchées par le chômage et la précarité est plus important pour les femmes dans les territoires ruraux : dans les communesdroit des femmes,vouziers,exposition rurales les moins denses, 21 % des femmes salariées ont un contrat précaire contre 13 % dans les communes les plus urbaines. Les freins à l’emploi persistent et sont multiples, qu’il s’agisse des barrières familiales, des freins psychologiques, des problématiques d’accueil des enfants, mais aussi de la mobilité.

    En matière de lutte contre les violences comme en matière d’autonomie économique, l’un des droit des femmes,vouziers,expositionprincipaux enjeux est donc de porter l’action publique au plus près des femmes, dans une stratégie « d’aller-vers ».

    « Aller-vers » les femmes en milieu rural, 1,5 million d’euros pour l’égalité entre les femmes et les hommes en milieu rural

    Dans le prolongement du troisième Comité interministériel à la ruralité du 24 septembre 2021, et après avoir lancé un premier appel à manifestation d’intérêt (AMI) doté de 500 000 euros en 2021 qui avait permis de soutenir 8 droit des femmes,vouziers,expositionprojets d’envergure nationale ou interrégionale, le secrétariat d’État à la Ruralité, en partenariat avec le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, ont lancé un deuxième AMI à la fin du premier trimestre 2022 disposant d’une enveloppe d’un million d’euros.

    droit des femmes,vouziers,expositionOpéré conjointement par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), cet AMI a vocation à améliorer l’information et la prise en charge des femmes en difficulté ou victimes de violences dans les zones rurales, tout en renforçant le maillage territorial associatif, notamment via des dispositifs dits d’« aller vers ».

    Au total, 41 projets ont été sélectionnés ; chaque région de l’Hexagone et des Outre-mer disposant au moins d’un lauréat. En prenant en compte les freins spécifiques rencontrés par les femmes en milieu rural, les projets lauréats contribuent à droit des femmes,vouziers,exposition:
    - L’accès aux droits, par le développement des dispositifs d’« aller vers » pour la prévention et le repérage des femmes victimes de violence
    - La lutte et la prévention des violences faites aux femmes en milieu rural ;
    - L’autonomie économique et l’insertion professionnelle des femmes en milieu rural.

    Guylaine Baghioni, la sous-préfète de Vouziers, a conclu ces prises de paroles e soulignant l'engagement de partenaires locaux dans cette semaine pour le droit des femmes. Elle a souligné son attachement à ces valeurs universelles, pour lesquelles un combat reste nécessaire au quotidien.

    Les participants ont pu ensuite découvrir et admirer les clichés réalisés par Emmanuel Bourdon, avant de rejoindre les locaux du FJEPCS pour poursuivre l'inauguration.

    Vous trouverez ci-dessous le programme de cette semaine.

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  • En Iran, plusieurs femmes libérées de prison

    Yasaman Aryani, Saba Kordafshari, Armita Abasi… ces femmes iraniennes, symboles de la lutte pour les droits des femmes en Iran, ont été libérées de prison. Des bonnes nouvelles importantes, porteuses d’espoir dans un contexte où le soulèvement déclenché par la mort de Mahsa Amini continue d’être violemment réprimé par les autorités.  

    Yasaman Aryani : une libération portée par des années de mobilisation 

    Des fleurs pour la liberté. C’est l’acte de défiance poétique que Yasaman Aryani avait choisi pour s’opposer aux lois en vigueur sur le port obligatoire du voile. Le 8 mars 2019, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Yasaman a distribué des fleurs blanches dans le métro de Téhéran à plusieurs Iraniennes. Un acte poétique, une ode à la liberté qu’elle a fait courageusement en retirant son voile. Cet acte l’a conduite en prison. Yasaman était emprisonnée depuis avril 2019, condamnée pour ce type de motifs : « propagande contre le régime », « incitation à la corruption et la prostitution ». Yasaman est devenue un véritable symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

    Dès leur sortie de prison, elles ont scandé « Femme, vie, liberté ! ». Un acte symbolique fort qui montre que les autorités iraniennes n’ont pas fait taire leur voix et leur détermination. Au contraire. Elles continueront leur combat, pour la liberté.

    Yasaman Aryani : une libération portée par des années de mobilisation 

    Des fleurs pour la liberté. C’est l’acte de défiance poétique que Yasaman Aryani avait choisi pour s’opposer aux lois en vigueur sur le port obligatoire du voile. Le 8 mars 2019, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Yasaman a distribué des fleurs blanches dans le métro de Téhéran à plusieurs Iraniennes. Un acte poétique, une ode à la liberté qu’elle a fait courageusement en retirant son voile. Cet acte l’a conduite en prison. Yasaman était emprisonnée depuis avril 2019, condamnée pour ce type de motifs : « propagande contre le régime », « incitation à la corruption et la prostitution ». Yasaman est devenue un véritable symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

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  • 5 ans après #MeToo, la révolution des femmes iraniennes

    Edito  de Cartooning for peace du Jeudi 06 octobre 2022

    En octobre 2017, l’affaire Weinstein, dévoilée par le New York Times, donnait naissance à un mouvement de mobilisation planétaire pour dénoncer les violences et agressions sexuelles envers les femmes. Une libération de la parole salutaire, qui s’est incarnée sous le hashtag de ralliement #MeToo et a fait bouger les lignes, même si le combat reste d’une actualité brulante.

    Depuis plusieurs semaines, ce sont les femmes iraniennes qui conduisent elles aussi une révolution de taille. Depuis le décès tragique le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs pour avoir mal mis son voile et morte à l’hôpital dans des conditions plus que douteuses, le courage des femmes iraniennes force le respect : suivies par la jeunesse, elles se mobilisent dans la rue au péril de leur vie. Défiant la répression ultra-violente du régime, elles ôtent leur voile, se coupent les cheveux pour exiger la liberté qu’elles n’ont pas et dénoncer la dictature des Mollahs… jusqu’à la renverser ?

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  • Manifestez-vous pour la jeunesse iranienne réprimée !

    Pétition à l'initiative d'Amnesty International

    Les manifestations qui ont éclaté en Iran en réaction à la mort en détention d’une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini, sont réprimées dans la violence par les autorités iraniennes. Appelez la communauté internationale à agir dès à présent. 

    Le 13 septembre 2022, Mahsa Amini, une Kurde iranienne, visitait Téhéran avec sa famille. C’est là qu’elle a été arrêtée par la « police des mœurs » iranienne. Parce qu’elle portait mal son voile. Selon des témoins, elle a été violemment frappée dans un fourgon de police. Quelques heures plus tard, elle est tombée dans le coma et a été transférée à l'hôpital. La jeune femme de 22 ans est décédée trois jours plus tard. Sa mort a embrasé le pays.  

    La colère exprimée dans les rues montre ce que les Iraniennes et les Iraniens pensent de l'omniprésence de la "police des mœurs" et des lois abusives et discriminatoires sur le port obligatoire du voile dans la République islamique d’Iran. A la vague de manifestations largement pacifiques qui a gagné  tout le pays,les autorités répondent par la violence et tirent à balles réelles sur les manifestants.  

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  • Iran : les manifestations depuis la mort de Mahsa Amini violemment réprimées

    Le décès d’une jeune femme, arrêtée par la « police des mœurs » pour port du voile non conforme à la loi, a embrasé la jeunesse iranienne. Des protestations se répandent dans tout le pays et sont brutalement réprimées par les autorités iraniennes.

     

    Le drame de trop. Mahsa (Zhina) Amini est devenue un symbole de l'oppression des femmes exercée par la République islamique d'Iran et de la brutalité du régime.

    « Femmes, vie, liberté ! », voici l’un des slogans scandés dans les rues iraniennes. À cette vague de protestation largement pacifique, les autorités répondent par la violence pour réprimer les manifestants. On compte déjà huit morts et des centaines de blessés.

    Elle s’appelait Mahsa Amini  

    Elle avait 22 ans. Le 13 septembre, alors qu’elle visite Téhéran avec sa famille, la jeune kurde-iranienne est arrêtée arbitrairement par la « police des mœurs ». Elle porte mal son voile. Elle est alors embarquée par cette unité spéciale chargée de faire respecter des règles vestimentaires strictes, en vertu de la législation abusive, dégradante et discriminatoire imposant le port du voile pour les femmes depuis la révolution islamique de 1979.

    Des témoins expliquent que Mahsa Amini a été violemment battue lors de son transfert forcé dans un centre de détention à Téhéran. Elle tombe dans le coma et est transférée à l'hôpital. Elle décède trois jours plus tard. Sa mort embrase le pays.

    Depuis, la colère de la jeunesse iranienne explose. Le visage de Mahsa Amini est partout, son nom est scandé dans les rues. Des gestes symboliques accompagnent la protestation : des femmes se filment sur les réseaux sociaux en train de se couper les cheveux, d’autres vont jusqu’à brûler leur voile dans les rues.

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  • Journée du 28 septembre : le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

    Communiqué commun

    Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents Etats. À ce jour déjà 18 Etats interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

    Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

    Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.

    Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.

    En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est
    un droit.

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  • Arabie saoudite : condamnée à 34 ans de prison pour des tweets

    Publié le 19.08.2022 par Amnesty International

    En Arabie saoudite, Salma Al-Chehab, une doctorante de 34 ans, a été condamnée à 34 ans de prison pour son militantisme sur Twitter. Ce jugement inacceptable est un énième exemple de la répression féroce en cours dans le pays contre les militants et militantes pacifiques.

     

    Salma Al-Chebab a été prise pour cible pour avoir utilisé Twitter afin de suivre, de discuter et de soutenir des défenseures des droits des femmes, parmi lesquelles Loujain al-Hathloul. Cette dernière avait été emprisonnée à l’issue d’un procès contraire aux règles d’équité les plus fondamentales devant le Tribunal pénal spécial, pour « espionnage pour des instances étrangères » et « conspiration contre le royaume ». Loujain al-Hathloul a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2021, mais se trouve toujours sous le coup d’une interdiction arbitraire de voyager.  

    Pour sa part, Salma Al-Chebab a dans un premier temps été condamnée à six ans de prison à la mi-2022. Après son audience d’appel devant le Tribunal pénal spécial le 9 août 2022, un juge a prononcé contre elle une peine de 34 ans de prison à l’issue d’un procès manifestement inique. Ce jugement sera ensuite suivi d’une interdiction de voyager d’une durée de 34 ans à compter de la date de sa libération. 

    Salma al Chehab n’aurait pour commencer jamais dû être condamnée, mais faire passer sa peine de six à 34 ans de prison au terme d’un procès inique montre que les autorités ont l’intention de faire d’elle un exemple dans le cadre de leur répression implacable contre la liberté d’expression. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition. Les autorités saoudiennes doivent lui permettre de retrouver sa famille et de poursuivre ses études au Royaume-Uni.

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